Werner FRICK est professeur de littérature allemande et de littérature comparée à l’Université de Fribourg-en-Brisgau. Il est membre des Académies des Sciences de Göttingen et de Heidelberg. Depuis 2007 il dirige le FRIAS (Freiburg Institute for Advanced Studies) qu’il a cofondé et dont il dirige également le département de linguistique et de littérature.
Domaines de recherche : épistémocritique, théorie de la tragédie, histoire du roman (XVIIe et XVIIIe siècle).
Principales publications:
Providenz und Kontingenz. Untersuchungen zur Schicksalssemantik im deutschen und europäischen Roman des 17. und 18. Jahrhunderts, 2 vols., Tübingen, Niemeyer, 1988.
‘Die mythische Methode’. Komparatistische Studien zur Transformation der griechischen Tragödie im Drama der klassischen Moderne, Tübingen, Niemeyer, 1998.
Zahlen, Zeichen und Figuren : Mathematische Inspirationen in Kunst und Literatur, Andrea Albrecht/Gesa von Essen/Werner Frick (dir.), Berlin/New York, de Gruyter, 2011.
« Kleists ‘Wissenschaft’. Kleiner Versuch über die Gedankenakrobatik eines Un-Disziplinierten », Kleist-Jahrbuch 1997, p. 207-240.
« ‘Und sehe, daß wir nichts wissen können …’. Poetische Wissenschaftsskepsis bei Goethe, Kleist und Büchner », ‘Scientia poetica’ : Literatur und Naturwissenschaft, Norbert Elsner/Werner Frick (dir.), Göttingen, Wallstein, 2004, p. 243-272.
Claude BLANCKAERT, directeur de recherche au CNRS et membre du Centre Alexandre Koyré, est spécialiste de l’histoire des sciences naturelles (XVIIIe-XXe siècle), des sciences sociales et humaines et de la vulgarisation scientifique au XIXe siècle.
Principales publications:
La nature de la société. Organicisme et sciences sociales au XIXe siècle, Paris, L’Harmattan, coll. « Histoire des sciences humaines », 2004.
De la race à l’évolution. Paul Broca et l’anthropologie française (1850-1900), Paris, L’Harmattan, coll. « Histoire des sciences humaines », 2009.
Direction d’ouvrages:
Des sciences contre l’homme, Éditions Autrement, 1993, 2 vol.
Le Terrain des Sciences humaines. Instructions et Enquêtes (XVIIIe-XXe siècles), L’Harmattan, 1996.
Les politiques de l’anthropologie. Discours et pratiques en France (1860-1940), L’Harmattan, coll. « Histoire des sciences humaines », 2001.
L’Encyclopédie méthodique (1782-1832). Des Lumières au positivisme (dir. avec Michel Porret), Droz, coll. « Bibliothèque des Lumières », 2006.
Stéphane ZÉKIAN est chargé de recherche au CNRS, UMR LIRE (Littérature, Idéologies, Représentations).
Axes de recherche : histoire des représentations (usages idéologiques des héritages culturels ; production de l’identité nationale par l’historiographie littéraire depuis le XIXe siècle) ; histoire des disciplines : délimitation des territoires littéraire et scientifique à partir de la Révolution française ; archéologie des « deux cultures » (approche politique et institutionnelle).
Principales publications:
« Les Lettres sont-elles solubles dans la Science de l’Homme ? Écrivains et critiques dans l’épistémologie de Cabanis », Poetica [Munich], t. 41, 2009/3-4, p. 409-426.
« Les frontières du savoir. D’Alembert et la spécialisation des discours au XIXe siècle », Parcours dissidents au XVIIIe siècle. La marge et l’écart, St. Genand et Cl. Poulouin (éd.), Paris, Desjonquères, coll. « L’Esprit des Lettres », 2011, p. 121-135.
« Les enjeux littéraires de la Science de l’homme. Bonald et Cabanis dans la “guerre des sciences et des lettres” », dans Yves Citton et Lise Dumasy (éd.), Le Moment des Idéologues : entre émergence de la littérature et constitution des sciences humaines, Lyon, ENS éd., 2013.
« “Un petit peuple isolé, sans alliés et sans amis”. Les écrivains et l’Institut au XIXe siècle », dans Anne Baillot et Ayse Yuva (éd.), Figures de l’intellectuel enrévolutions. 1789-1848, actes du colloque franco-allemand des 4-5 novembre 2011 à l’ENS Ulm, Villeneuve d’Ascq, Presses du Septentrion, 2013.
« Sommes-nous sortis du XIXe siècle ? Le romantisme comme matrice historiographique », dans Fabrice Malkani et Frédéric Weinman (éd.), Classiques d’hier aujourd’hui, numéro spécial d’Études germaniques, automne 2013.
Claude RETAT, ancienne élève de l’École Normale Supérieure, est directrice de recherche au CNRS Lyon dans l’UMR LIRE (Littérature, Idéologies, Représentations), spécialiste des rapports entre littérature et politique, littérature et savoirs du vivant.
Publications:
Le rythme et la vie (Bible de l’humanité, 1864) », dans Michelet, rythme dela prose, rythme de l’histoire, Paule Petitier éd., Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2010, p. 185-199.
« Jules Michelet, l’idéologie du vivant », Romantisme, revue du dix-neuvième siècle, n° thématique « Raciologiques », Ph. Régnier dir., n° 130, 2005, p. 9-22.
« La révolution, l’animal, la littérature. Louise Michel et le fauve ancestral », dans L’Animal du XIXe siècle (P. Petitier dir.), Actes du colloque international de 2008, publiés en ligne sur le site de l’Équipe « Littérature et civilisation du XIXe siècle » (Université Paris Diderot-Paris 7).
« Le Dieu vivant romantique », Le Vivant (dir. G. Séginger), revue Romantisme, décembre 2011, n° 154, p. 21-34.
Marie GUTHMÜLLER est professeur à l’Université de Bochum.
Domaine de recherche : Littérature et sciences au XIXe siècle.
Publications:
Der Kampf um den Autor. Abgrenzungen und Interaktionen zwischen französischer Literaturkritik und Psychophysiologie 1858-1910, Tübingen 2007.
„Der Traum im psychopathologischen Fallbericht des 19. Jahrhunderts: Maurice Macario, Alfred Maury, Sante De Sanctis“, Rudolf Behrens, Carsten Zelle (dir.), Der ärztliche Fallbericht. Epistemische Grundlagen und textuelle Strukturen dargestellter Beobachtung, Wiesbaden 2012, p. 171-200.
„‘L’hôte bienvenu’. Autoren im Labor und Symptome am Text-Experimentelle Psychologie und psychiatrische Medizin analysieren das Phänomen des Literarischen“, Walburga Hülk, Ursula Renner (dir.), Biologie, Psychologie, Poetologie. Verhandlungen zwischen den Wissenschaften, Würzburg 2005, p. 95-116.
Création littéraire et savoirs biologiques au dix-neuvième siècle | Literarische Kreativität und biologisches Wissen im 19. Jahrhundert